Limiter le tissu adipeux en prise de masse 2
Limiter le tissu adipeux en prise de masse 1
Limiter le tissu adipeux en prise de masse 3
C’est une hormone qui joue sur le métabolisme, sur le plan de l’absorption du glucose et son passage du sang vers les cellules adipeuses, squelettiques et le foie, pour en faire du glycogène (et/ou des triglycérides).
Elle est sécrétée selon l’état nutritionnel et l’activité physique.
Après un repas, la glycémie augmente. La glycémie, c’est la concentration de glucose dans le sang. La sécrétion d’insuline est alors stimulée. Ce qui a pour but de stocker le glucose. Ce stockage se fait dans les muscles, dans le tissu adipeux, et dans le foie. Si nous mangeons trop, soit plus que ce que notre corps a besoin dans l’immédiat, nous stockons. Nous stockons ce qui ne sert pas à la production directe d’énergie. Ce glucose se transforme en acides gras qui vont donc se stocker dans le tissu adipeux.
Loin des repas, l’insuline diminue. Entraînant de la sorte la libération des stocks de glucose (faits précédemment durant les repas et les snacks ou collations). Mais quelque chose est produit ensuite : le néoglucose. Ce néoglucose est mauvais pour nous en musculation parce qu’il se sert directement des muscles et non des réserves énergétiques. Alors c’est ce qui est en plus grande quantité. Cela est profondément à éviter. Dans le cadre d’une prise de masse, mais aussi dans le cas d’une sèche ou d’un objectif de maintien.
L’augmentation de l’insuline due à la prise de glucides (entre autres mais surtout) à IG haut (Indice Glycémique) permet lors de la prise de protéines de privilégier la captation des acides aminés. D’où l’intérêt d’en prendre après votre training avec votre shaker.
À la loupe : musculairement ça donne quoi ?
Les fibres musculaires sont entourées de récepteurs d’insuline. Elles jouent le rôle de stations d’accueil.
Lors de la prise, de la consommation de glucides, du glucose pénètre dans le sang, et se dirige vers les stations d’accueil. Cela sert de signalisation aux cellules musculaires. L’arrivée du glucose, des acides aminés et de la créatine est favorisée dans les muscles.
La consommation de glucides permet l’accélération de la synthèse des protéines et la diminution de la décomposition musculaire.
Une augmentation d’insuline dans le sang entraîne l’anabolisme des cellules. En revanche lors d’une baisse d’insuline on assiste au catabolisme des cellules. Et là vous vous dites ‘hé! Mais ce n’est pas ce qu’on dit en musculation?’. En effet, nous recherchons l’anabolisme musculaire et nous fuyons le catabolisme.
Alors en somme, et en conséquence, et ce toujours dans un objectif d’anabolisme ou au minimum de maintien musculaire :
- avec des aliments à IG bas, comme les lentilles, l’insuline va avoir un travail sur la durée. Elle va mettre longtemps à réguler le glucose de sorte que le corps aura une source d’énergie durable sans avoir besoin de stocker.
- avec des aliments à IG haut, le pic d’insuline va être tel que le glucose va vite passer dans le sang, être reçu très rapidement dans les différentes cellules disposées à le recevoir. Ensuite le corps n’aura plus d’énergie directement disponible. Et va donc devoir puiser dans les muscles principalement ainsi que dans le tissu adipeux mais malheureusement pas en très grande quantité.
Il est donc conseillé de prendre une source de glucide à IG assez élevé autour du training surtout après avec le shaker de whey. Pour la meilleure assimilation possible de la protéine. Puis un repas à IG relativement bas pour avoir une source d’énergie durable pour optimiser la récupération musculaire et ensuite éviter le catabolisme jusqu’au prochain repas.