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Mode de vie

Protéines en poudre et protéines solides

1 – Les protéines en poudre

Avec la pratique sportive, et d’autant plus en musculation, l’habitude pousse le pratiquant vers la prise de suppléments alimentaires, parfois sans savoir à quoi s’attendre, en bien ou en mal, car le domaine de la nutrition (sportive encore plus) est encore trop souvent aujourd’hui pleine de croyances.

Les compléments sont là pour pallier les manques de l’alimentation courante pour progresser dans sa pratique. Si une fois déterminés vos objectifs, vous en déduisez vos besoins, vous saurez s’il vous sera nécessaire de prévoir une supplémentation. Du point de vue financier, il revient moins cher d’acheter un pot de whey qu’une grosse boîte d’œufs, plus du poulet, sur une semaine voire un mois par exemple.

Puisque nous prenons le cas des protéines en poudre, faisons le détail des plus couramment utilisées : whey et caséine.

Elles ont en commun le fait de provenir de la même source : le lait, et se distinguent principalement par leur vitesse d’absorption. En conséquence du moment de leur prise dans la journée, privilégiez la whey, qui connaît une assimilation rapide, le matin et après l’entraînement si le prochain repas est encore loin; et la caséine, avec une assimilation beaucoup plus lente, le soir voire juste avant le coucher.

Curieux de savoir si le procédé pour les tirer est naturel ? Le lait est filtré (comme dans la fabrication du fromage) puis déshydraté (comme dans celle du lait en poudre). Donc pour ceux que ce produit irrite, non ce n’est  pas un dopant !

2 – Les protéines de l’alimentation solide

Si les protéines en poudre sont issues de l’alimentation solide, manger directement solide est plus efficace, me direz-vous ?

Pour les petits appétits ou les personnes en sèche, c’est l’obligation de manger solide 3, 4, 6 fois par jour (et ça peut être une vraie épreuve en prise de masse quand il faut se farcir ses 4000 calories journalières minimum). Nous y trouvons le volume dans l’assiette, divers goûts en même temps pour éviter la monotonie, un repas plus long et donc une meilleure satiété, entre autres.

Mais plus que cela, l’alimentation solide vous amène autre chose qui ne se trouve pas dans un shaker de whey. Les vitamines, les minéraux et les acides gras.

Regardez le poisson, et toutes les bonnes choses dont il regorge : phosphore, vitamines, fer, cuivre, zinc, et oméga 3. La présence de chacun d’entre eux, et leur quantité, dépend de quel  poisson on  parle, bien sûr. Certains  poissons sont beaucoup plus gras que d’autres.

Et les œufs ? Riches en caroténoïdes (lutéine et zexanthine), en choline, en B2 et en B12, en phosphore, en zinc, en acide pantothénique, en folate, vitamine A, D et E, en Oméga 3, et une excellente source de sélénium. Si tous ces nutriments se trouvent surtout dans le jaune, et que les bodybuilders l’enlèvent souvent pour éviter les graisses, il n’empêche que  pour réaliser la protéine parfaite on ne peut pas se contenter du blanc.

La viande rouge est très riche : en fer, en zinc, en sélénium, et en B12. La viande et le poisson sont les seuls produits contenant  du fer héminique. Et la viande rouge est la meilleure source de zinc, et de loin par rapport aux sources de protéines végétales.

L’alimentation est la clé du succès en musculation, il ne faut rien attendre d’un véhicule auquel on ne donne pas de carburant. Si le succès se fait attendre, mangez plus.

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Mylene Michelier